Pesticide assessment: Protecting public health on the home turf
- PMID: 19030278
- PMCID: PMC2528613
Pesticide assessment: Protecting public health on the home turf
Abstract
Pesticide regulation is examined in the context of Health Canada's Pest Management Regulatory Agency's assessment of the chlorophenoxy herbicide 2,4-dichlorophenoxyacetic acid (2,4-D) for turf. 2,4-D is the most common herbicide used to kill weeds in grass.The medical literature does not uniformly indicate harms from herbicides. However, the balance of epidemiological research suggests that 2,4-D can be persuasively linked to cancers, neurological impairment and reproductive problems. These may arise from 2,4-D itself, from breakdown products or dioxin contamination, or from a combination of chemicals.Regulators rely largely on toxicology, but experiments may not replicate exposures from 2,4-D application to lawns because environmental breakdown products (eg, 2,4-dichlorophenol) may not accumulate and selected herbicides are possibly less contaminated. Dioxins are bioaccumulative chemicals that may cause cancer, harm neurological development, impair reproduction, disrupt the endocrine system and alter immune function. No dioxin analyses were submitted to the Pest Management Regulatory Agency, and the principal contaminants of 2,4-D are not among the 17 congeners covered in pesticide regulation. Independent assessment of all dioxins is needed, in tissues and in the environment.The 2,4-D assessment does not approach standards for ethics, rigour or transparency in medical research. Canada needs a stronger regulator for pesticides. Potentially toxic chemicals should not be registered when more benign solutions exist, risks are not clearly quantifiable or potential risks outweigh benefits. Until landscaping pesticides are curtailed nationally, local bylaws and Quebec's Pesticide Code are prudent measures to protect public health. Physicians have a role in public education regarding pesticides.
La réglementation des produits antiparasitaires est examinée dans le cadre de l’évaluation, par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada, des utilisations, sur les pelouses, de l’acide 2,4-dichlorophénoxyacétique (2,4-D), un herbicide chlorophénoxy. Le 2,4-D est l’herbicide le plus utilisé pour tuer les mauvaises herbes sur les pelouses. Les publications médicales ne font pas uniformément état des dommages causés par les herbicides. Cependant, selon la majorité des recherches épidémiologiques, le 2,4-D aurait une corrélation étroite avec les cancers, les atteintes neurologiques et les troubles de la reproduction. Cette corrélation peut être attribuable au 2,4-D même, à des produits de dégradation, à la contamination par dioxine ou à une association de produits chimiques.
Les organismes de réglementation se fient largement à la toxicologie, mais les expériences ne répliquent pas nécessairement les expositions à l’application de 2,4-D sur les pelouses, car les produits de dégradation environnementaux (p. ex., 2,4-dichlorophénol) ne s’accumulent peut-être pas et que certains herbicides sont peut-être moins contaminés. Les dioxines sont des produits chimiques bioaccumulatifs qui peuvent être responsables du cancer, porter préjudice au développement neurologique, nuire à la reproduction, perturber le système endocrinien et altérer la fonction immunitaire. Aucune analyse de dioxine n’a été soumise à l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, et les principaux contaminants du 2,4-D ne font pas partie des 17 congénères examinés dans la réglementation sur les produits parasitaires. Une évaluation indépendante de toutes les dioxines s’impose, dans les tissus et dans l’environnement.
L’évaluation du 2,4-D ne s’approche pas des normes d’éthique, de rigueur et de transparence imposées par la recherche médicale. Le Canada a besoin d’une réglementation plus ferme à l’égard des produits parasitaires. Les produits chimiques au potentiel toxique ne devraient pas être recensés lorsque des solutions plus inoffensives existent, que les risques ne peuvent être clairement quantifiés ou que les risques potentiels sont supérieurs aux bienfaits. En attendant que les produits parasitaires utilisés pour l’aménagement paysager soient restreints sur la scène nationale, la réglementation locale et le Code de gestion des pesticides du Québec constituent des mesures prudentes pour protéger la santé publique. Les médecins ont une responsabilité dans l’éducation du public à l’égard des produits antiparasitaires.
Keywords: 2,4-dichlorophenoxyacetic acid; Dioxin; Herbicide; Legislation; Pesticide; Toxicity.
References
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