Psychiatric symptoms associated with brief detention of adult asylum seekers in Canada
- PMID: 23870723
- DOI: 10.1177/070674371305800706
Psychiatric symptoms associated with brief detention of adult asylum seekers in Canada
Abstract
Objectives: To examine the association between brief detention and psychiatric symptom levels among adult asylum seekers.
Method: The Harvard Trauma Questionnaire and the Hopkins Symptoms Checklist-25 were used to assess psychiatric symptoms and premigration trauma exposure in 122 detained and 66 nondetained adult asylum seekers in Montreal and Toronto.
Results: After a mean detention of 31 days, the proportion of asylum seekers scoring above clinical cutpoints was significantly higher in the detained than the nondetained group for posttraumatic stress (χ² = 4.117, df = 1, P = 0.04), depression (χ² = 13.813, df = 1, P < 0.001), and anxiety (χ² = 4.567, df = 1, P = 0.03) symptoms. Hierarchical multiple regression models showed that posttraumatic stress, depression, and anxiety symptom levels were significantly higher among detained asylum seekers than among the nondetained comparison group, taking into account previous trauma and demographics. Incremental F was significant for the addition of detention status for all 3 models, indicating that detention contributed to increased symptom levels.
Conclusions: For asylum seekers, even brief detention is associated with increased psychiatric symptoms. Governments should consider the many viable alternatives to incarceration of asylum seekers, such as temporary placement in a supervised residential facility, to minimize the risks of psychological harm to this vulnerable population.
Objectifs :Examiner l’association entre la brève détention et les taux de symptômes psychiatriques chez les demandeurs d’asile adultes. Méthode : Le questionnaire de Harvard sur les traumatismes et la liste de symptômes-25 de Hopkins ont servi à évaluer les symptômes psychiatriques et l’exposition à des traumatismes pré-migration chez 122 demandeurs d’asile adultes détenus et 66 non détenus à Montréal et Toronto. Résultats : Après une détention moyenne de 31 jours, la proportion de demandeurs d’asile dont les scores étaient au-dessus des seuils cliniques d’inclusion était significativement plus élevée chez les détenus que dans le groupe des non détenus pour des symptômes de stress post-traumatique (χ2 = 4,117, dl = 1, P = 0,04), de dépression (χ2 = 13,813, dl = 1, P < 0,001), et d’anxiété (χ2 = 4,567, dl = 1, P = 0,03). Les modèles hiérarchiques de régression multiple indiquaient que les taux de symptômes de stress post-traumatique, de dépression, et d’anxiété étaient significativement plus élevés chez les demandeurs d’asile détenus que dans le groupe de non détenus, en prenant en compte les traumatismes antérieurs et les données démographiques. Le test F incrémental était significatif pour l’addition du statut de détention dans les 3 modèles, indiquant que la détention contribuait aux taux de symptômes plus élevés. Conclusions : Pour les demandeurs d’asile, une détention, même brève, est associée à des symptômes psychiatriques accrus. Les gouvernements devraient envisager les nombreuses solutions de rechange viables à l’incarcération des demandeurs d’asile, comme par exemple le placement temporaire dans une résidence supervisée, afin de minimiser les risques de dommages psychologiques pour cette population vulnérable.
Keywords: asylum seekers; depression; detention; posttraumatic stress; trauma.
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