Prevalence and correlates of mental health problems in Canadian Forces personnel who deployed in support of the mission in Afghanistan: findings from postdeployment screenings, 2009-2012
- PMID: 25007406
- PMCID: PMC4079150
- DOI: 10.1177/070674371405900605
Prevalence and correlates of mental health problems in Canadian Forces personnel who deployed in support of the mission in Afghanistan: findings from postdeployment screenings, 2009-2012
Abstract
Objective: An important minority of military personnel will experience mental health problems after overseas deployments. Our study sought to describe the prevalence and correlates of postdeployment mental health problems in Canadian Forces personnel.
Method: Subjects were 16 193 personnel who completed postdeployment screening after return from deployment in support of the mission in Afghanistan. Screening involved a detailed questionnaire and a 40-minute, semi-structured interview with a mental health clinician. Mental health problems were assessed using the Patient Health Questionnaire and the Posttraumatic Stress Disorder Checklist-Civilian Version. Logistic regression was used to explore independent risk factors for 1 or more of 6 postdeployment mental health problems.
Results: Symptoms of 1 or more of 6 mental health problems were seen in 10.2% of people screened; the most prevalent symptoms were those of major depressive disorder (3.2%), minor depression (3.3%), and posttraumatic stress disorder (2.8%). The strongest risk factors for postdeployment mental health problems were past mental health care (adjusted odds ratio [AOR] 2.89) and heavy combat exposure (AOR 2.57 for third tertile, compared with first tertile). These risk groups might be targeted in prevention and control efforts. In contrast to findings from elsewhere, Reservist status, deployment duration, and number of previous deployments had no relation with mental health problems.
Conclusions: An important minority of personnel will disclose symptoms of mental health problems during postdeployment screening. Differences in risk factors seen in different nations highlight the need for caution in applying the results of research in one population to another.
Objectif :: Une minorité importante du personnel militaire éprouvera des problèmes de santé mentale après des déploiements outremer. Notre étude cherchait à décrire la prévalence et les corrélats des problèmes de santé mentale post-déploiement chez le personnel des Forces canadiennes.
Méthode :: Les sujets étaient 16 193 militaires qui ont subi un dépistage post-déploiement après avoir été déployés pour soutenir la mission en Afghanistan. Le dépistage comportait un questionnaire détaillé et une entrevue semi-structurée de 40 minutes avec un clinicien de santé mentale. Les problèmes de santé mentale ont été évalués à l’aide du questionnaire sur la santé des patients et de la liste de contrôle du trouble de stress post-traumatique, version pour civils. La régression logistique a servi à explorer les facteurs de risque indépendants pour un ou plusieurs des 6 problèmes de santé mentale post-déploiement.
Résultats :: Les symptômes d’un ou plusieurs des 6 problèmes de santé mentale ont été vus chez 10,2 % des personnes dépistées; les symptômes les plus prévalents étaient ceux du trouble dépressif majeur (3,2 %), de la dépression mineure (3,3 %), et du trouble de stress post-traumatique (2,8 %). Les facteurs de risque les plus marqués des problèmes de santé mentale post-déploiement étaient les soins de santé mentale passés (ratios de cotes ajusés [RCJ] = 2,89) et l’exposition au combat lourd (RCJ = 2,57 pour le 3e tertile, comparé au 1er tertile). Ces groupes à risque peuvent être ciblés par des initiatives de prévention et de contrôle. Contrairement aux résultats obtenus ailleurs, le statut de réserviste, la durée du déploiement, et le nombre de déploiements précédents n’étaient pas en relation avec les problèmes de santé mentale.
Conclusions :: Une minorité importante du personnel présentera des symptômes de problèmes de santé mentale durant le dépistage post-déploiement. Les différences de facteurs de risque constatées dans différents pays soulignent le besoin de prudence dans l’application des résultats d’une recherche d’une population à une autre.
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