Targeted social protection in a pastoralist economy: case study from Kenya
- PMID: 27917969
- DOI: 10.20506/rst.35.2.2543
Targeted social protection in a pastoralist economy: case study from Kenya
Abstract
Social protection programmes are designed to help vulnerable populations - including pastoralists - maintain a basic level of well-being, manage risk, and cope with negative shocks. Theory suggests that differential targeting according to poverty status can increase the reach and effectiveness of budgeted social protection programmes. Chronically poor households benefit most from social protection designed to help them meet their basic needs and make vital investments necessary to graduate from poverty. Vulnerable non-destitute households benefit from protection against costly temporary shocks, but do not necessarily need regular assistance. Welfare gains occur when a comprehensive social protection programme considers the needs of both types of households. The authors use evidence-based understanding of poverty dynamics in the pastoralist-based economy of northern Kenya's arid and semi-arid lands as a case study to discuss and compare the observed impacts of two different social protection schemes on heterogeneous pastoralist households: a targeted, unconditional, cash-transfer programme designed to support the poorest, and an index-based livestock insurance programme, which acts as a productive 'safety net' to help stem a descent into poverty and increase resilience. Both types of social protection scheme have been shown to decrease poverty, improve food security and protect child health. However, the behavioural response for asset accumulation varies with the type of protection and the household's unique situation. Poor households that receive cash transfers retain and accumulate assets quickly. Insured households, who are typically vulnerable yet not destitute, protect existing herds and invest more in the livestock they already own. The authors argue that differential targeting increases programme efficiency, and discuss Kenya's current approach to implementing differentially targeted social protection.
Les programmes de protection sociale ont pour but d’aider les populations vulnérables (y compris les pasteurs) à maintenir un niveau acceptable de bienêtre, à gérer le risque et à faire face aux situations de crise. Théoriquement, le traitement différencié en fonction du niveau de pauvreté permet d’accroître la couverture et l’efficacité des programmes de protection sociale budgétisés. Les ménages vivant dans une pauvreté chronique tirent un meilleur bénéfice d’une protection sociale leur permettant de couvrir leurs besoins de base et de réaliser les investissements indispensables pour sortir de la pauvreté. Les ménages vulnérables mais non entièrement démunis tirent un meilleur bénéfice d’une protection leur permettant de couvrir les dépenses liées à des crises ponctuelles, mais n’ont pas nécessairement besoin d’un dispositif d’aide permanent. Des gains de bien-être sont constatés lorsque des programmes de protection sociale complets prennent en compte les besoins de ces deux catégories de foyers. À partir d’éclairages factuels sur la dynamique de la pauvreté dans le système économique à dominante pastorale des régions arides et semi-arides du nord du Kenya, les auteurs réalisent une étude de cas qui leur permet d’examiner et de comparer les impacts avérés de deux dispositifs différents de protection sociale sur un ensemble hétérogène de ménages pastoraux : le premier est un programme ciblé de transfert de liquidités sans conditionnalités, destiné aux foyers les plus pauvres, le deuxième est un programme d’assurance du bétail doté d’une clause d’indexation et faisant office de « filet de sécurité » productif pour aider les pasteurs à ne pas basculer dans la pauvreté en cas de coup dur et à améliorer leur capacité de résilience. Chacun des deux dispositifs de protection sociale permet de contenir la pauvreté, d’améliorer la sécurité alimentaire et de protéger la santé infantile. Néanmoins, les comportements qui en résultent en termes d’accumulation d’actifs varient suivant le type de protection et la situation particulière de chaque foyer. Les foyers les plus pauvres aidés par un apport de liquidités conservent et accumulent rapidement des actifs. Les foyers habituellement vulnérables mais pas entièrement démunis soutenus par un dispositif d’assurance protègent leurs troupeaux et investissent davantage pour le bétail qu’ils possèdent déjà. Après avoir plaidé en faveur du ciblage différencié, qui selon eux améliore l’efficacité des programmes, les auteurs font le point sur la manière dont le Kenya met actuellement en oeuvre une protection sociale ciblée et différentielle.
Los programas de protección social están concebidos para ayudar a las poblaciones vulnerables (entre ellas, las pastorales) a mantener un nivel básico de bienestar, gestionar el riesgo y hacer frente a los acontecimientos negativos. Según la teoría, los programas de protección social presupuestados pueden revestir mayor alcance y eficacia cuando distinguen entre los beneficiarios y se adaptan a ellos en función de su nivel de pobreza. Las familias que sufren pobreza crónica son las que más se benefician de los dispositivos de protección social concebidos para ayudarles a cubrir sus necesidades básicas y hacer las inversiones vitales necesarias para salir de la pobreza. Las familias vulnerables, pero no desposeídas, se benefician de la protección contra malas rachas temporales que tienen un costo elevado, pero no necesitan forzosamente ayuda sistemática. Para que un programa integral de protección social depare mayores cotas de bienestar es preciso que en él se tengan en cuenta las necesidades de ambos tipos de familias. Los autores emplean una descripción científicamente contrastada de la dinámica de la pobreza en la economía basada en el pastoreo de las tierras áridas y semiáridas del norte de Kenia como estudio monográfico a partir del cual examinar y comparar los efectos observados de dos dispositivos diferentes de protección social en un conjunto heterogéneo de familias de pastores: un programa selectivo y no condicionado de transferencia de efectivo, destinado a respaldar a los más pobres; y un programa de seguro del ganado basado en un índice, que ofrece una «red de seguridad» productiva y ayuda a las familias en cuestión a protegerse de la pobreza y adquirir mayor resiliencia. Se ha demostrado que ambos tipos de programa de protección social reducen la pobreza, mejoran la seguridad alimentaria y protegen la salud infantil. Sin embargo, el comportamiento de respuesta en cuanto a la acumulación de activos difiere según el tipo de protección y la situación propia de cada familia. Los hogares pobres que reciben transferencias de efectivo retienen y acumulan activos rápidamente. Los hogares asegurados, que normalmente son vulnerables pero no están desposeídos, protegen los rebaños existentes e invierten más en el ganado que ya poseen. Los autores postulan que la diferenciación entre beneficiarios confiere mayor eficacia al programa, y examinan el planteamiento adoptado actualmente en Kenia, que consiste en aplicar dispositivos de protección social diferenciados en función del beneficiario.
Keywords: Cash transfer; Insurance; Pastoralism; Poverty dynamics; Poverty trap; Risk; Social protection.