Skip to main page content
U.S. flag

An official website of the United States government

Dot gov

The .gov means it’s official.
Federal government websites often end in .gov or .mil. Before sharing sensitive information, make sure you’re on a federal government site.

Https

The site is secure.
The https:// ensures that you are connecting to the official website and that any information you provide is encrypted and transmitted securely.

Access keys NCBI Homepage MyNCBI Homepage Main Content Main Navigation
. 2017 Dec 31;30(4):286-291.

Utilisation d’une solution polyamphotère lors de lésions et brûlures chimiques oculaires cutanées et buccales. effet sur la douleur de la diphotérine®

[Article in French]
Affiliations

Utilisation d’une solution polyamphotère lors de lésions et brûlures chimiques oculaires cutanées et buccales. effet sur la douleur de la diphotérine®

[Article in French]
J L Fortin et al. Ann Burns Fire Disasters. .

Abstract

Polyamphoteric washing solutions (PWS) have been used for several years, mainly in industries, for cases of chemical ocular or cutaneous splashes by acid or alkali. We collected 37 cases reporting the use of PWS for ocular and cutaneous chemical splashes from several centres. Among the 37 cases, 55.26% resulted from occupational exposure. Among ocular exposures, initial clinical symptoms included pain (20 cases), blepharospasm (4 cases), hyperaemia (15 cases), palpebral oedema (2 cases) and blurred vision (7 cases). Among cutaneous exposures, 2 injuries were classified as deep, and 11 as superficial. Mean (SD) pain (VAS) before PWS was 6,29 +/- 2,74; mean (SD) pain after PWS was 1,47 +/- 1,73. Early application of PWS to the eye or skin reduces the intensity of pain that is associated with chemical damage. Early application of amphoteric solution appears to reduce the incidence of sequelae, provided its pre-hospital and hospital use is early. However, further studies are needed.

Les solutions polyamphotères de lavage (SPL) sont utilisées depuis plusieurs années, principalement dans les industries chimiques, lors de projections oculaires et/ou cutanés de produits chimiques basiques ou acides. Nous présentons une étude multicentrique avec recueil de 37 observations d’utilisation de solution polyamphotère de lavage dans ce contexte. La majorité des accidents sont professionnels (56,75% des cas). Nous avons observé 23 atteintes oculaires isolées (9 atteintes bilatérales, 14 unilatérales), 9 atteintes cutanées isolées, 4 atteintes mixtes oculaires et cutanées et 1 atteinte buccale. Pour les 27 atteintes oculaires (isolées ou mixtes) une douleur est retrouvée dans 20 cas, un blépharospasme dans 4 cas, une hyperhémie conjonctivale dans 15 cas, un oedème palpébral dans 2 cas et une baisse d’acuité visuelle avec une vision floue dans 7 cas. Parmi les 13 atteintes cutanées nous avons observé des lésions cutanées profondes dans 2 cas et des lésions superficielles dans 11 cas. L’intensité initiale de la douleur variait de 3 à 10 avec une moyenne 6,29 +/- 2,74. L’EVA moyenne après SPL était de 1,47 +/- 1,73. Une application de SPL permet de réduire l’intensité de la douleur, qui témoigne de l’action délétère de l’agent chimique. Elle permet de réduire l’incidence des séquelles, à condition que son utilisation préhospitalière et hospitalière soit précoce.

PubMed Disclaimer

Figures

Fig. 1
Fig. 1. Protocole d’utilisation en cas de projection oculaire d’après- 11
Fig. 2
Fig. 2. Protocole d’utilisation en cas de projection cutanée, d’après -11
Fig. 3
Fig. 3. Protocole d’utilisation en cas de lésion buccale, d’après - 11.
Tableau I
Tableau I. Présentation des atteintes chimiques cutanées, oculaires et buccale
Tableau II
Tableau II. Lésions chimiques oculaires et cutanées ayant bénéficié d’un lavage immédiat à l’eau (EVA 1, après ce lavage) avant le lavage avec la solution de la Diphoterine® (EVA 2 après Diphotérine®)
Photos 1, 2, 3, 4
Photos 1, 2, 3, 4. Observation clinique n°1
Photos 5
Photos 5. Lésions buccales et de la langue à 20h15 (Avant les 5 bains de bouche avec la solution de Diphoterine® Photo : Dr Boissard – CH Lons le Saunier
Photos 6
Photos 6. Lésions buccales et de la langue à 20h45 (Après les 5 bains de bouche avec la solution de Diphoterine®) Photo : Dr Boissard – CH Lons le Saunier

References

    1. Fortin JL, Bitar MP, Marx T, Macher JM. Épidémiologie descriptive de la brûlure dans un territoire de santé. Exemple du « territoire Nord Franche-Comté » durant l’année 2014. Ann Burns Fire Disasters. 2015;28:83–87. - PMC - PubMed
    1. Fortin JL, Viant E, Domanski L, Attrait X, Ruttimann M. Epidemiology of burn in urban areas: Activity of the Paris Fire Brigade’s intensive care unit from 1998 to 2002 concerning 710 cases. 10th Congress of the European Burns Association, September 10-13, 2003, Bergen, Norway.
    1. Gerard M, Josset P, Louis V, Menerath JM, Blomet J, Merle H. Existet-il un délai pour le lavage oculaire externe dans le traitement d’une brûlure oculaire par l’ammoniaque. Comparaison de deux solutions de lavage : sérum physiologique et Diphotérine®. J Fr Ophtalmol. 2000;23:449–458. - PubMed
    1. Hall A, Blomet J, Mathieu L. Diphoterine for emergent eye/skin chemical splash decontamination. A review. Vet Human Toxicol. 2002;44:228–231. - PubMed
    1. Cavallini M, Casati A. A prospective, randomized, blind comparison between saline, calcium gluconate and diphoterine for ashing skin acid injuries in rats: effects on substance P and β endorphin release. European Journal of Anaesthesiology. 2004;21:389–392. - PubMed

Publication types