Nouveau procédé: les greffes séquentielles de cellules cutanées guérissent-elles les brûlures de troisième degré? étude comparative à propos de 517 patients

Abstract

The goal of this study is to evaluate an alternative to tissue grafts and cutaneous substitutes. Five hundred and seventeen burn patients were treated between February 2012 and June 2016: 381 of them benefited from cell therapy. 1 to 4 cm2 of autologous healthy total skin graft was dissected into epidermis, dermis and hypodermis, and then separately transformed into three cell-rich suspensions: some of these suspensions were eclectically chosen and associated first with platelet-rich plasma and thereafter with cryoprecipitate of plasma. Also, sequential seedings were performed every 2 days. The day after seeding, irrigation with antioxidants, protectors and healing stimulants was carried out twice daily. Deep 2nd degree burns healed in 5 to 10 days, while for 3rd degree burns results were achieved in 20 days for small areas and 50 days, on average, for larger areas. This reproducible technique could find its place in the therapeutic arsenal against burns.

Table I. Les différents groupes de l’étude. Groupe 1 : Témoins (ayant refusé les GSCC); Groupe 2 : GSCC seule; Groupe 3 : GSCC + PRP + C; Groupe 4 : GSCC seule et avec PRP/CP chez le même patient

Fig. 1. Procédure de greffes séquentielle de cellules cutanées

Fig. 2. Identifications des cellules cutanées (marqueur utilisé) Épiderme: a- kératinocytes (cocktail anti cytokératine AE1/AE3), b- mélanocytes (anti melan A), c- cellules de Langerhans (anti CD1a), d- cellules de Merkel (anti chromogranine A), d- cellules souches (anti CD44); Derme: a- cellules mésenchymateuses, fibroblastes (anti vimentine), cellules souches sans –a- et après –b- confluence (anti CD44); Hypoderme: a- amas de cellules souches, b- cellules souches isolées, ccellules souches après 1er passage en confluence (anti CD44).

Fig. 3. Brûlure du 2ème degré par soupe. A- Avant traitement, B- Aspect à J4 de GSCC, C- Épidermisation à J8.

Fig. 4. Îlots d’épiderme (cercle) reliés par des ponts dermiques (flèche).

Fig. 5. 2ème degré en cours d’épidermisations. Les zones épidermisées sont blanches et pileuses.

Fig. 6. 3ème degré par flamme (A). B- Aspect à J33C- Aspect à J42. Noter le retard de cicatrisation dans les zones plus verticales et l’aspect violacé, annonciateur d’hypertrophie à juguler par le traitement d’entretien.

Fig. 7. 3ème degré par soupe (A). B- épidermisation en cours, intrication de zones bourgeonnantes et épidermisées, certaines marquées par ne desquamation teintée de bleu de méthylène.

Fig. 8. 3ème degré par flamme (A). B- épidermisation en cours. C- épidermisation terminée. Peau hypertrophique, luisante. Rougeur (disparaissant à la vitropression).

Fig. 9. Brûlure par thé. Aspects initial (A) et en fin de GSCC (B).

Fig. 10. 2ème et 3ème degrés par huile. A- aspect initial. B- épidermisation, à J25

Fig. 11. 3ème degré par flamme. A- aspect initial. B- épidermisation en cours C- épidemisée, traitement d’entretien à faire.

Fig. 12. 3ème degré par flamme. A- aspect initial. B- J12, à gauche GSCC + PRP + CP, à D GSCC. C-J 37, épidermisation plus avancée à G, D- J57, EJ80, épidermisation terminée à G, pas à D.

Fig. 13. 3ème degré par flamme. A- aspect initial. B- J15, bras et dos GSCC + PRP + CP, flanc GSCC. C-J 33, épidermisation plus avancée avec GSCC + PRP + CP , D- J60, épidermisation terminée avec GSCC + PRP + CP, en retard, surtout dans l’aire verticale, avec GSCC seule.

Fig. 14. 3ème degré par flamme des 2 jambes. A- aspect initial. B- J6, jambe G GSCC + PRP + CP, jambe D GSCC. C-J 30, épidermisation plus avancée à G qu’à D.

Fig. 15. 3ème degré par flamme des 2 jambes. A, B- aspect initial. C- épidermisation en cours D- phlyctènes montrant la fragilité cutanée. E- Aspect à J 90.

Table II. Brûlures du 2ème degré.

Table III. Brûlures du 3ème degré

Table IV. Facteurs influençant la réussite des GSCC.