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. 2023 Nov 26;195(46):E1585-E1603.
doi: 10.1503/cmaj.221647-f.

Actualisation 2023 des lignes directrices de pratique clinique pour la prise en charge de l’ostéoporose et la prévention des fractures au Canada

[Article in French]
Affiliations

Actualisation 2023 des lignes directrices de pratique clinique pour la prise en charge de l’ostéoporose et la prévention des fractures au Canada

[Article in French]
Suzanne N Morin et al. CMAJ. .

Abstract

Contexte: Au Canada, plus de 2 millions de personnes vivent avec l’ostéoporose, une maladie qui accroît le risque de fracture, ce qui fait augmenter la morbidité et la mortalité, et entraîne une perte de qualité de vie et d’autonomie. La présente actualisation des lignes directrices vise à accompagner les professionnelles et professionnels de la santé au Canada dans la prestation de soins visant à optimiser la santé osseuse et à prévenir les fractures chez les femmes ménopausées et les hommes de 50 ans et plus. MÉTHODES: Le présent document fournit une actualisation des lignes directrices de pratique clinique de 2010 d’Ostéoporose Canada sur le diagnostic et la prise en charge de l’ostéoporose au pays. Nous avons utilisé l’approche GRADE (Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation) et effectué l’assurance de la qualité conformément aux normes de qualité et de présentation des rapports de la grille AGREE II (Appraisal of Guidelines for Research & Evaluation). Les médecins de premier recours et les patientes et patients partenaires ont été représentés à tous les niveaux des comités et des groupes ayant participé à l’élaboration des lignes directrices, et ont participé à toutes les étapes du processus pour garantir la pertinence des informations pour les futurs utilisateurs et utilisatrices. Le processus de gestion des intérêts concurrents a été entamé avant l’élaboration des lignes directrices et s’est poursuivi sur toute sa durée, selon les principes du Réseau international en matière de lignes directrices. Dans la formulation des recommandations, nous avons tenu compte des avantages et des risques, des valeurs et préférences de la patientèle, des ressources, de l’équité, de l’acceptabilité et de la faisabilité; la force de chacune des recommandations a été déterminée en fonction du cadre GRADE.

Recommandations: Les 25 recommandations et les 10 énoncés de bonne pratique sont répartis en sections : activité physique, alimentation, évaluation du risque de fracture, instauration du traitement, interventions pharmacologiques, durée et séquence du traitement, et monitorage. La prise en charge de l’ostéoporose devrait se fonder sur le risque de fracture, établi au moyen d’une évaluation clinique réalisée avec un outil d’évaluation du risque de fracture validé. L’activité physique, l’alimentation et la pharmacothérapie sont des éléments essentiels à la stratégie de prévention des fractures, qui devraient être personnalisés. INTERPRÉTATION: Les présentes lignes directrices ont pour but d’outiller les professionnelles et professionnels de la santé et la patientèle afin qu’ensemble ils puissent parler de l’importance de la santé osseuse et du risque de fracture tout au long de la vie adulte avancée. La détection et la prise en charge efficace de la fragilité osseuse peuvent contribuer à réduire les fractures et à préserver la mobilité, l’autonomie et la qualité de vie.

PubMed Disclaimer

Conflict of interest statement

Intérêts concurrents : Lora Giangregorio déclare avoir reçu des honoraires d’Amgen Inc. pour une conférence donnée sur l’exercice physique, hors du cadre du présent manuscrit, sans mention de médicaments. La Dre Giangregorio est également membre du conseil consultatif scientifique d’Ostéoporose Canada et coresponsable du Groupe d’intérêt spécial sur la fracture vertébrale du Fragility Fracture Network. Sandra Kim déclare qu’Ostéoporose Canada lui a offert le soutien d’une personne spécialiste de la méthodologie GRADE (Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluations) à l’Université McMaster au cours de l’étude. De 2017 à 2020, la Dre Kim a aussi été membre bénévole du conseil d’administration d’Ostéoporose Canada. Nancy Santesso déclare avoir reçu une rémunération versée à son établissement (Université McMaster) afin d’apporter son expertise de l’outil GRADE à l’élaboration des lignes directrices et à la préparation de contenus au cours de l’étude. La Dre Santesso a aussi reçu du soutien d’Ostéoporose Canada pour se rendre aux réunions sur les lignes directrices. Heather McDonald-Blumer déclare avoir reçu des honoraires de consultation d’Eli Lilly et de Novartis pour sa présence à des conseils consultatifs, sans lien avec les présents travaux. Rowena Ridout est membre du conseil d’administration d’Ostéoporose Canada depuis 2020 (aucune rémunération perçue). Neil Binkley déclare avoir reçu une subvention de recherche (versée à son établissement) de Radius, ainsi que des frais de consultation et des honoraires d’Amgen. Angela Cheung a reçu des honoraires d’Amgen et des Laboratoires Paladin à titre de consultante. La Dre Cheung a aussi été membre du comité des lignes directrices cliniques de l’Endocrine Society, coprésidente du programme de santé postménopause de l’American College of Obstetrics and Gynecology et vice-présidente et coresponsable de la Conférence de prise de position 2023 de la Société internationale de densitométrie clinique. Robert Josse déclare avoir reçu des frais de consultation d’Amgen Canada, des Laboratoires Paladin et d’Alexion, ainsi que des honoraires d’Amgen et d’Alexion. Le Dr Josse a aussi participé à des comités consultatifs pour Amgen, Paladin, Alexion et Ultragenyx. Aliya Khan a reçu des subventions de recherche d’Alexion, d’Amgen Canada, de Takeda, d’Ascendis, de Chugai, de Radius, d’Amolyt et d’Ultragenyx, ainsi que des honoraires de conférencière d’Amgen, d’Alexion, d’Ascendis, de Takeda et d’Ultragenyx. La Dre Khan a également participé à des comités consultatifs pour Amgen Canada, Alexion, Amolyt, Ascendis et Takeda. E. Lynn Izumi Nash déclare que le Collège des médecins de famille de l’Ontario lui a versé des honoraires pour la conception d’ateliers de formation médicale continue sur l’ostéoporose. La Dre Nash est aussi membre du conseil consultatif scientifique d’Ostéoporose Canada (à titre bénévole). Zahra Bardai déclare avoir reçu des honoraires en tant que membre du comité de planification scientifique de Pri-Med Canada depuis 2011 et en tant que créatrice du Programme d’apprentissage basé sur la pratique en petit groupe de la Fondation pour l’éducation médicale continue, à l’Université McMaster. La Dre Bardai est aussi membre bénévole du conseil consultatif scientifique d’Ostéoporose Canada. Suzanne Cadarette déclare avoir reçu des subventions de recherche (versées à son établissement) en tant que cochercheuse principale pour des projets financés par les Instituts de recherche en santé du Canada et les National Institutes of Health. Heather Frame a siégé au conseil d’administration d’Ostéoporose Canada jusqu’en novembre 2020. Kaleen Hayes déclare avoir reçu des subventions de recherche à l’initiative des chercheurs du National Institute on Aging, d’Insight Therapeutics, de Genentech et de Sanofi (versées directement à son établissement), et des honoraires de consultation de l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé. Alexandra Papaioannou a fait partie d’un comité consultatif et de services de conférenciers et conférencières et a reçu des honoraires d’Amgen Canada. Christine Thomas a été membre du conseil d’administration d’Ostéoporose Canada à différentes périodes.

Figures

Figure 1:
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Approche intégrée de la prise en charge de la santé osseuse et de la prévention des fractures chez les femmes ménopausées et les hommes âgés de 50 ans et plus. Les tableaux supplémentaires 1 à 6 de l’annexe 1 (accessible en anglais au www.cmaj.ca/lookup/doi/10.1503/cmaj.221647/tab-related-content) contiennent des informations complémentaires sur l’activité physique et l’alimentation, les causes secondaires d’ostéoporose et l’évaluation des fractures vertébrales. Remarque : DMO = densité minérale osseuse. *Envisager une imagerie de profil de la colonne vertébrale pour dépister les fractures vertébrales. La découverte de fractures vertébrales non diagnostiquées peut guider le choix et la durée du traitement (annexe 1, tableau supplémentaire 6). †Fractures survenant après 40 ans attribuable à un coup léger. Les fractures des mains, des pieds et des os craniofaciaux ne sont pas considérées comme ostéoporotiques. ‡Maladies connues pour entraîner de l’ostéoporose secondaire (annexe 1, tableau supplémentaire 5); envisager une demande de consultation en spécialité pour une prise en charge concertée. §Réévaluer plus tôt en cas d’apparition de causes secondaires (annexe 1, tableau supplémentaire 5), de nouvelles fractures ou d’autres facteurs de risque de perte osseuse rapide.
Figure 2:
Figure 2:
Approche pharmacothérapeutique de prévention des fractures. Remarque : Rec. = recommandation (recommandations complètes aux tableaux 4, 6 et 7). *L’hormonothérapie ménopausique est suggérée en solution de rechange chez les femmes de moins de 60 ans ou ménopausées depuis 10 ans ou moins dont la priorité est de soulager des symptômes importants de la ménopause (Rec. 4.4). †Les traitements antirésorptifs comprennent les bisphosphonates (alendronate, risédronate et acide zolédronique), le dénosumab, le raloxifène et l’hormonothérapie ménopausique. ‡Le raloxifène est préféré à l’absence de traitement chez les femmes ayant des contre-indications ou une intolérance importante à d’autres traitements suggérés, ou les refusant (Rec. 4.7). §La liste des facteurs de risque est présentée à la figure 1 et les causes d’ostéoporose secondaires figurent au tableau supplémentaire 5 de l’annexe 1.

References

    1. Osteoporosis and related fractures in Canada: report from the Canadian Chronic Disease Surveillance System. Ottawa: Public Health Agency of Canada; 2020:1–85. Accessible ici : https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publicati... (consulté le 15 mai 2023).
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