[Pediatric necrotizing soft-tissue infections]
- PMID: 38551879
[Pediatric necrotizing soft-tissue infections]
Abstract
PEDIATRIC NECROTIZING SOFT-TISSUE INFECTIONS. Necrotizing soft-tissue infections (NSTI) include necrotizing forms of fasciitis, myositis, and cellulitis. In children, these are extremely rare conditions with an estimated annual incidence of less than 0.1/100,000 patients aged 0-18 years in France. Nevertheless, the evolution can be very serious (6% mortality, higher than the mortality observed in paediatric intensive care units [PICU]), whereas the initial local symptoms are poor and can be falsely reassuring. The monitoring of a skin infection must be close in order not to ignore the evolution towards a NSTI. In this case, prompt transfer to a PICU with all the necessary technical facilities and used to the management of these rare conditions must be done. Early initiation of antibiotic treatment and aggressive haemodynamic resuscitation according to the latest Surviving Sepsis Campaign guidelines should be a priority. The paediatric surgeon should be called upon as soon as clinical suspicion arises and participate in the frequent clinical reassessment to determine the optimal time to perform the surgical treatment.
INFECTIONS CUTANÉES NÉCROSANTES DE L’ENFANT. Les infections cutanées nécrosantes comprennent les dermo- hypodermites bactériennes nécrosantes (DHBN) et les fasciites nécrosantes (FN). Chez l’enfant, ce sont des pathologies extrêmement rares, avec une incidence annuelle en France estimée inférieure à 0,1/100 000 patients âgés de 0 à 18 ans. Néanmoins, leur évolution peut être gravissime (mortalité de 6 %, supérieure à la mortalité observée habituellement dans les unités de réanimation pédiatrique [URP]) alors que la symptomatologie locale initiale est pauvre et peut faussement rassurer. La surveillance d’une infection cutanée doit être rapprochée afin de ne pas méconnaître l’évolution vers une DHBN-FN. Dans ce cas, une orientation vers une URP disposant de l’ensemble du plateau technique nécessaire, et surtout habituée à gérer ces situations cliniques, est justifié. L’initiation précoce du traitement antibiotique et la prise en charge hémodynamique agressive en suivant les dernières recommandations de la Surviving Sepsis Campaign doivent être une priorité. Le chirurgien pédiatrique doit être appelé dès la suspicion clinique et participer à la réévaluation pluriquotidienne afin de déterminer le moment optimal pour réaliser le traitement chirurgical.
Conflict of interest statement
M. Lévy, R. Blondé et S. Dauger déclarent n’avoir aucun lien d’intérêts. J. Naudin déclare des interventions ponctuelles et avoir été pris en charge, à l’occasion de déplacement pour congrès, par Sedana Medical.
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